• Le son 3D : une opportunité pour les pubs sur mobileGet Sound, une agence d'identité sonore et de sound design, vient de sortir une vidéo de démo avec un son en 3D.
    C'est assez bluffant, surtout quand on utilise des écouteurs.
    Ce genre de vidéo avec un son stéréo ne présente pas un grand intérêt quand on se trouve devant un écran d'ordinateur car :
    • Quand on est chez soi, on écoute en général déjà de la musique, ou on a un programme télé en fond sonore. Les publicités sonores sont donc surtout des parasites qu'on coupe dès qu'on le peut.
    • Quand on est dans un lieu public comme au bureau (oui vous surfez sur vos heures de travail, hypocrites !), on coupe en général le son.

    Mais avec le développement du surf sur mobile qui va se développer énormément dans les prochains mois, ce genre de son devient tout de suite très intéressant.
    Les gens sont habitués maintenant à écouter leur musique sur leur portable (faites parvenir vos dons à la SPMAL, la Société de Protection de MP3 Abandonnés Lâchement). Et les annonceurs commencent à s'intéresser vivement à ce support de communication qu'est le téléphone. Pour l'instant avec l'iPhone, ce sont surtout les acteurs du luxe et ceux qui ciblent les geeks qui s'y mettent. Mais bientôt le smartphone se reproduira à vitesse grand V, grâce à son prix qui sera de moins en moins élevé, et aux forfaits Internet illimités.

    En résumé, (terminaux mobiles plus performants + accès au web peu cher) x tous ceux qui renouvellent leur téléphone portable = audience grandissante via le web mobile.
    Qui dit une audience dit M. Marketing a des idées, peut cibler, et investit.
    Et c'est là que le son 3D entre en scène !

    Pour l'instant je ne sais ce que coûte ce genre de technologie, mais il est sur que la publicité sur mobile aura beaucoup plus d'intérêt à utiliser le son.

    Donc affaire à suivre... 


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  • Merci : du shopping, de la mode, et de l'humanitaireCe mois-ci devrait ouvrir un nouveau concept store joliment nommé "Merci".
    L'association entre mode et humanitaire est devenue une tradition pour tous les acteurs de la mode.
    Citons par exemple Tina Kieffer, rédac chef de Marie Claire, et son association "Toutes à l'école", ou le partenariat entre Gucci et L'Unicef.
    Mais Merci réinvente le concept de la mode engagée, en ouvrant une boutique où l'on pourra trouver des créations spéciales, pour moins cher, et dont les bénéfices seront reversés à des associations humanitaires.
    Dans cet espace de 1 500m carrés sur 3 étages, les fashionistas friquées (parce que bon faire sa BA à ce prix là, c'est pas pour tout le monde même avec les meilleures intentions du monde) pourront shopper du YSL, du Isabel Marant, du Stella McCartney la conscience tranquille.
    Mais pas seulement ! En plus de Merci PAP (luxe et créateurs), il y aura Merci Livres (un café librairie), Merci Fleurs, Merci Annick Groutal où vous pourrez acheter du parfum à -40%, Merci Gourmandise, Merci Maison, Merci Mercerie et Merci "Merci Merci", une ligne propre créée sur un thème particulier pour la boutique.

    Comme le dit Tina Kieffer, "c'est une super idée. L'achat utile, j'aurais dû y penser !"

    La boutique ouvrira en mars au 111 bd Beaumarchais dans le 3e (M : Saint-Sébastien-Froissart).

    C'est une très belle initiative, qui je l'espère donnera des idées aux marques moins haut de gamme. Parce que tout le monde peut faire sa BA, même les classes moyennes (si si !). Alors à quand la mode humanitaire pour toutes les modeuses ?

    Sources :
    "La mode, la mode, la mode", émission du 1er mars sur Paris Première
    Jalou News
    Guide Paris Mode 

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  • Le Mécène CaféSi vous vous baladez du côté de Réaumur Sébastopol, allez faire un tour au Mécène, vous ne le regretterez pas !
    C'est un bar juste assez grand pour être cool et convivial. Les deux patrons sont adorables, ils aiment faire la fête et ça se voit ! D'après la légende, ils en auraient eu marre d'organiser des fiestas chez eux, parce que bon c'est pas très pratique. Et quitte à festoyer tous les soirs, autant avoir le matos. Alors ils ont créé ce bar tout bien comme il faut.
    Vous pouvez vous poser sur les canapés (je veux le même chez moi, plus tard) et les tabourets noirs et blancs. Admirez aussi les tableaux accrochés aux murs, parce que ce n'est pas qu'un bar, c'est aussi un lieu d'expression de l'art Art.
    La playlist est très sympa aussi. Il y a un peu de tout mais j'avoue que j'ai craqué quand j'ai entendu Jai Ho (bande son de Slumdog Millionnaire) et les Beatles.
    Et j'ai complètement fondu (c'était pas beau à voir) devant l'offre irrésistible : l'open bar bulles.
    Plus d'infos sur leur site (qu'ils ont d'ailleurs de très esthétique).
     

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  • web 3.0Un billet de novactif m'a quelque peu éclairée sur le web 3.0. Cette notion assez abstraite qui en jette mais qui au final ne veut pas dire grand chose s'est dotée d'un peu de sens après cette lecture.
    En gros si je comprends bien, le 2.0 c'était le début du social, et il a permis l'émergence des communautés online. Et le 3.0 c'est pareil sauf qu'au lieu de se servir des données liées aux communautés, il pourrait s'adapter aux habitudes de chacun, pour fournir un résultat hypra personnalisé et ciblé
    .
    Bon ok, jusque là pas de révélation, pas d'idée géniale qui casse la baraque...

    Et je me demande même où est l'utilité d'aller aussi loin dans le ciblage. Comme on dit chez les Choco-Suis', tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice ! (eh oui c'est pas Danette).

    Je vois plusieurs points faibles à cette démarche :

    1. Les gens vont se sentir fliquer, et les gens aiment pas se sentir fliquer. Oui bien sûr on a déjà des données sur leurs parcours sur le web, les sites qu'ils visitent, mais ça ils ne le savent pas ! Et s'ils s'en doutent, c'est moins grave que de découvrir qu'un site sur lequel tu n'es jamais allé dispose de façon évidente de certaines informations sur toi.

    2. On dévéloppe rarement pour le plaisir, alors quel intérêt pécuniaire derrière tout ça ? Aucun selon moi. Si les marketeurs aiment cibler leurs clients et prospects, je ne vois pas ce qu'ils feraient de leur carte d'identité numérique. A part le luxe, personne ne fait du sur-mesure, c'est trop cher. Alors de toute façon, avec tous ces parcours individuels, ils finiront par faire des groupes ciblés et priorisés, un peu comme ils font maintenant quoi.

    3. Ce système suppose une sorte de méta-réseau social, qui regrouperait tous les Facebook et compagnie sous une même identité numérique. Pour que ça marche, il faut que ça corresponde à une demande ou à un besoin de la part des internautes. Et c'est là que ça coince. Ben oui, nous sommes tous un peu schizophrènes il faut l'avouer : nous avons différents répertoires et utilisons différents codes selon la situation sociale dans laquelle nous nous trouvons. En clair on ne parle pas, on ne bouge pas, on ne s'habille pas de la même façon devant tata Jeannette et devant Bébère le pote de galère. Sur internet, l'erreur est de penser qu'il n'y a qu'une situation sociale peu importe où on surfe. MAIS NON PAS DU TOUT ! Pourquoi la croissance de réseaux comme LinkedIn n'a pas cannibalisé celle de Facebook et inversement ? Parce que ce sont deux situations sociales différentes, qui exigent deux identités distinctes. On n'a pas vraiment envie que nos employeurs soient témoins de nos exploits alcoolisés, et voilà.
    Comme dans la vie, on fait une séparation entre ces deux univers, ce qui me semble incompatible avec une identité numérique unique.

    4. J'ai pas de 4 mais de toute façon 3 c'est mon chiffre préféré.

    En clair, j'ai mieux compris ce qu'était le web 3.0, et je suis toujours pas convaincue.


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  • Vous connaissez les captchas, ces mots illisibles qu'on vous demande de recopier dès que vous voulez ajouter un ami sur Facebook ou poster un commentaire sur un blog ?
    Figurez-vous qu'en créant un compte Facebook, je suis tombée sur un captcha pour le moins perturbant :
     

    Facebook est pro-Clinton


    Entre les Social Ads pour Obama et les messages subliminaux de ce type pour Clinton, je me demande si Facebook n'est pas un peu "politically biased"... 

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